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million d'homosexuels en France

des Français estiment que les homosexuels ne devraient pas avoir les mêmes droits que les hétérosexuels

d’actes homophobes en 2014

enfants environ ont des parents de même sexe

couples de même sexe

                                              Sources : Insee, Ined, SOS Homophobie, Commission européenne

 

 

Militant affirmé dans la lutte contre l’homophobie, Louis-Georges Tin a longtemps bataillé pour une dépénalisation universelle de l’homosexualité. Ancien président de l’organisation IDAHO, (International Day Against Homophobia, journée internationale contre l’homophobie), il fonde en 2005 la journée mondiale contre l’homophobie, aujourd’hui célébré le 17 mai dans 124 pays. 

Lutter pour ses droits





C’était entre 2012 et 2013 et, trois ans plus tard, le sujet divise toujours autant. Le mariage pour les couples de même sexe est désormais légal, ainsi que l’adoption homoparentale depuis le 18 mai 2013, mais les questions relatives à la procréation médicalement assistée (PMA) et de gestation pour autrui (GPA) sont toujours en suspens.


L’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes est un projet sans cesse reporté depuis 2012. Le gouvernement de François Hollande est fixe : le mariage pour les couples homosexuels, oui ; la procréation, non.


Le 13 avril dernier, Christiane Taubira était l’invitée dans un débat suivant la projection de La Sociologue et l’Ourson. Un documentaire réalisé par Etienne Chaillou et Mathias Théry qui retrace un an de débat et de désaccords nationaux autour de la conjugalité et de la parentalité homosexuelle. L’occasion pour l’ancienne garde des Sceaux, qui ne s’en est pas cachée, de montrer qu’elle était favorable à la PMA pour les couples de femmes. 


Et la gestation pour autrui (GPA) dans tout ça ? A défaut de pouvoir recourir à la GPA dans leur pays  – cette pratique étant illégale en France – certains couples de même sexe projettent de se rendre à l’étranger. Concernant la reconnaissance de la nationalité française, une décision de la Cour de cassation de juillet 2015 stipule que les enfants nés d’une GPA à l’étranger, avec un parent français, peuvent à présent être inscrits à l’état civil français. Mais pour arriver à terme à une légalisation en France de la GPA, le chemin est encore long. 

PMA, GPA, où en est le débat ?

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  Internet, nouveau terreau

de l'homophobie ?




Depuis quelques années, la parole homophobe se décline sur une nouvelle plateforme : internet. Un débordement discriminatoire devenu tel qu’internet fait désormais l’objet d’un chapitre dans les rapports annuels publiés par SOS Homophobie. 




Dépénalisation de l'homosexualité 

Le mariage pour tous

Trois ans après la légalisation du Mariage pour tous, Erwann Binet, député de l’Isère et rapporteur de la loi, vient de publier La Bataille du mariage pour tous. Dans ce livre, il revient sur son combat pour faire promulguer le texte. Une loi historique qui bouleversera le pays et qui aura également des conséquences sur sa vie professionnelle, comme personnelle.

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Libération de la parole homophobe 

 

 

En 2016, les discriminations contre les homosexuels persistent. Chaque jour, ils sont victimes de ce que l’on appelle « l’homophobie ordinaire. »

 

Qu’elles soient physiques ou verbales, les violences envers les homosexuels sont aujourd’hui tombées dans la banalité. Sur les réseaux sociaux, à l’école, sur le lieu de travail ou tout simplement dans la rue, « l’homophobie ordinaire » est partout.

Car si en 2013, l’adoption du Mariage pour tous a permis de délier la parole des homosexuels, elle a aussi décomplexé celle des homophobes. Leur haine se manifeste principalement par des insultes et le rejet de l’autre.

 

Comme chaque année, l’association « SOS Homophobie » publie son rapport sur l’homophobie en France. En 2014, 2197 témoignages de victimes ont été recensés. Si cela représente une baisse de 38 % comparé à 2013, ces témoignages augmentent de 41% par rapport à 2011. Les hommes représentent 52% des victimes contre 25% pour les femmes.

 

Trois ans après l’adoption du Mariage pour les personnes de même sexe, les discriminations à l’égard des homosexuels sont toujours persistantes. Un état des lieux qui reste préoccupant car non, l’homophobie n’est pas ordinaire.

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Qu'est-ce qu'un homophobe ?

 

 

L’homophobie, la réalisatrice Emmanuelle Schick-Garcia la connaît bien. Pour son documentaire « Le Monde selon les homophobes », elle a suivi les militants de la Manif pour Tous et livre sa propre définition d’un homophobe. 





Si dans ses statuts la Manif pour Tous condamne « tout acte violent, toute expression d’homophobie ou d’intolérance quelle qu’en soit la forme », depuis 2013 elle s’oppose fermement au Mariage pour Tous et réclame coûte que coûte son abrogation. 


Une marche arrière qui est loin de séduire les partis politiques. Récemment interrogé sur l’abrogation du mariage gay, Florian Philippot a répondu : « La question de la culture du bonsaï compte aussi beaucoup, ce n’est pas pour autant que l’on va lancer un collectif sur le sujet. » Une réplique ironique qui n’a pas du tout plu à la présidente de la Manif pour Tous, Ludovine de la Rochère - qui n’a pas souhaité nous répondre. Elle réclame aujourd’hui « des excuses » de la part du Front national et de Marine Le Pen, rappelant au passage sa « déception » face a à un parti ayant jusqu’alors soutenu l’abrogation. 




Autre cheval de bataille du collectif, défenseur d’un modèle familial traditionnel : l’interdiction de la procréation médicalement assistée (PMA) et de la gestation pour autrui (GPA). « Avec l’adoption plénière par deux hommes ou deux femmes, des enfants seront considérés par la loi comme nés de deux parents de même sexe, donc privés volontairement de mère ou de père. (…) C’est profondément discriminatoire et injuste pour les enfants », revendique la Manif sur son site, au point de « paralyser », comme l’affirme Laurence Rossignol ministre de la Famille, toute manoeuvre sur le sujet. 


Dans une tribune publiée en mars dernier dans le Journal du Dimanche, Ludovine de la Rochère réclamait en effet « l’abolition universelle de la GPA » face aux propos de Nicolas Sarkozy qui laissait entrevoir une « initiative internationale pour que les pays qui autorisent la gestation pour autrui la réservent à leurs nationaux »

Quid de la Manif pour tous ? 

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Retour accueil 

 

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Conseiller régional d’Île de France depuis 1998, Jean-Luc Roméro-Michel est l’un des premiers hommes politiques à avoir révélé publiquement son homosexualité. Depuis son mariage avec son compagnon, il a reçu de nombreuses menaces et insultes via les réseaux sociaux.
 

En 2013, lors des débats autour du mariage pour tous, SOS Homophobie a recensé une augmentation sans précédent des commentaires à caractère homophobe. Le document de l’association reste d’ailleurs le principal outil de mesure de l’homophobie en France, en l’absence de chiffres publiés par l‘État. 


Aujourd’hui, alors que cette question du mariage ne fait plus la une des journaux, la parole discriminatoire a perdu de l’ampleur. Pour SOS Homophobie, la baisse du contenu discriminatoire en ligne « ne doit pas masquer le fait qu’Internet demeure le principal vecteur d’homophobie en France et la virulence des propos qui y sont tenus ». En témoignent des mots clés tels que #SiMonFilsEstGAy, #BrûlonsLesGaysSurDu, #HomophobeEtFiere…  qui ont entraîné des milliers de dérapages ces dernières années.


Les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook ne sont d’ailleurs pas tenus de surveiller ce qu’il se passe sur leur réseau. Ils peuvent ne supprimer que les propos qui ont été signalés, et sont généralement surchargés de demandes. Une abondance d’insultes qui s’explique par le sentiment d’anonymat de certains internautes. De tels commentaires restent pourtant considérés comme injure publique et diffamation publique. Leurs auteurs encourent jusqu’à un an de prison et 45 000 euros d’amende. Mais les cas punis restent rares. 


SOS Homophobie a donc mis en place une brigade chargée de repérer ces commentaires et dénoncer BICHES ( Brigades Internet Contre L’homophobie et le Sexisme). En 2013 70 % des tweets censurés avait été signalés par la France.


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mariages homosexuels en 2015

L'homophobie ordinaire:

qu'est-ce que c'est ?